Description
Le mot Sagnes indique un terrain marécageux, comme la « Narce ». Goudoulet (on retrouve aussi Gandoulet ailleurs) paraît dériver du germanique « Wand », d’où gand et peut-être le nom si répandu sur le secteur de « Gandon ».
« Les Sagnes » étaient prieuré, c’est à dire paroisse rattachée à une abbaye. Ce prieuré a été fondé au XIIIème siècle par l’abbaye vellave de la Chaise Dieu sous le vocable de Saint-Robert (moines bénédictins également appelés « Moines Noirs »).
Le Goudoulet a été paroisse de Sainte-Eulalie jusqu’à la révolution et constituait un mandement de la juridiction du Seigneur de Géorand (Ithier). Ce mandement passe à l’abbaye d’Aiguebelle (les moines cisterciens ou « moines blancs »). On raconte volontiers que l’entente n’était pas toujours très cordiale entre les moines noirs et les moines.
La Ferme des Grands Sagnes est sans doute la maison du prieur. Elle s’appelait la « Clastre » , le cloître, qui désigne la demeure des moines ou simplement presbytère. Ce fut aussi une ferme ou métairie habitée par les gens aisés. Sur la commune de Sagnes et Goudoulet, se trouve Dizonenche. C’était autrefois une grange-herboristerie de la chartreuse de Bonnefoy. Elle fut remaniée au début du XVIIè siècle. Sa situation sous le « Lech’ous » lui donne un intérêt particulier et on appréciera la manière dont elle a été structurée, entre d’un côté le logis, et de l’autre l’étable et la fenière.
Le 20 août 1933, un dimanche soir, le clocher des Sagnes est incendié par la foudre ainsi que la maison Roux (aujourd’hui Lévèque). En 1934 le clocher est réparé et l’église est rafraîchie. Les Sagnes comptent alors 456 habitants. Non loin du village, au pied du suc des Coux, on peut découvrir à l’occasion d’une balade les anciens jardins paysans appelés « les Rabeïrasses » et délimités par des murets de pierres.
Ouverture
Du 01/01 au 31/12.
Localisation